Les responsables politiques du monde entier se sont engagés, le 12 décembre 2015, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. Un objectif inespéré il y a encore une quinzaine de jours… Le signal envoyé au monde entier est fort !

D’aucuns diront que les moyens pour réaliser cet objectif, notamment en termes de financements, doivent encore être mis en œuvre. C’est indéniable ! Reste qu’en signant un accord international ambitieux pour lutter contre le dérèglement climatique, les États ont envoyé le message clair et durable nécessaire à ce que le secteur privé s’engage à son tour dans la voie d’une économie bas carbone.

Car la concrétisation des objectifs de Paris ne pourra se faire sans la participation de tous les acteurs socio-économiques. La dichotomie Nord-Sud qui constituait jusque-là le prisme de lecture des changements climatiques n’a plus de prise dès lors que les populations des États les plus vulnérables devront rejoindre de nouvelles terres d’accueil pour survivre.

Alors que Paris a été le théâtre d’une participation exceptionnelle de la société civile unifiée et des pouvoirs locaux, POUR LA SOLIDARITÉ s'engage pour que celle-ci perdure et guide nos responsables sur la voie d’une transition sociale, économique et écologique qui garantisse les droits humains. À nous citoyen-ne-s, entrepreneur-euse-s et élu-e-s du monde entier de montrer que cette question nous préoccupe.

Hébergée à Marrakech fin 2016, la 22ème Conférence des Parties offre une formidable opportunité aux acteurs euro-méditerranéens de se réunir. L’accord de Paris en est la preuve : c’est grâce à  une construction collective avec la société civile qu’a pu être obtenu un consensus ambitieux. Gageons que dans un an, ce même collectif saura se rassembler pour résoudre l’épineuse question des moyens.
 

Solidairement vôtres,

Estelle Huchet et Denis Stokkink